Histoire de la médecine.
La médecine moderne trouve ses racines dans l’Antiquité, mais c’est à partir du milieu du XIXe siècle que la rigueur scientifique dans les pratiques médicales commence à acquérir une plus grande pertinence. Ainsi, la méthode scientifique sera fondée comme le principal courant de la connaissance médicale. Bien que d’autres façons de concevoir la médecine soient restées en vigueur, elles ont été progressivement marginalisées en raison des progrès de la société occidentale.
Pour essayer d’approcher le problème, nous devons considérer que l’homme et même les préhominidés, lorsqu’ils remarquent des altérations pathologiques, apprennent à distinguer entre un état de bien-être ou de neutralité organique et un autre de maladie, c’est-à-dire des sensations étranges de douleur, des pics, des inflammations, quand ce ne sont pas des traumatismes ou des blessures, produits de combats ou de guerres et qui ont donné naissance à la chirurgie, le premier laboratoire où pratiquer et qui avance donc avec une certaine rapidité, la soi-disant « médecine externe » compréhensible par la population, et la maladie mystérieuse, qui constituera le contenu de la « médecine interne », à laquelle on ne trouve aucune explication et qui sera donc mise sur le compte de la volonté des divinités, ou, lorsque le concept de péché apparaît, comme punition pour le péché des hommes. C’est pourquoi, face à ce phénomène, on conçoit une série d’actions que l’on appellerait aujourd’hui « médecine alternative » et qui se maintiendront à travers les siècles.
L’Histoire de la médecine attribue à Hippocrate le concept des causes naturelles des maladies, si bien que l’on dit qu’il a « fait descendre les maladies du ciel sur la terre ». Toutefois, il convient de noter que, bien que cela puisse être considéré comme vrai, ce qu’il a fait en fin de compte, c’est de remplacer l’idée divine par d’autres idées humaines, mais également dépourvues de toute base scientifique ou de rationalité, la théorie des humeurs, que nous pouvons considérer comme l’humorisme hippocratique pernicieux, qui expliquait que la maladie était le produit de déséquilibres entre les quatre humeurs (le sang, la bile jaune, la bile noire et le flegme) qui régulent les fonctions du corps, un concept qui a frappé l’imagination, comblant un vide conceptuel et paralysant la pensée médicale pendant des siècles, jusqu’au XIXe siècle.
En revanche, pour l’Église, l’important était l’eau bénite du baptême, qui conférait la santé, et non les bains pécheurs des thermes, à tel point que Tertullien (vers 160 – 220) appelait le baptême aqua medicinalis, ajoutant « tous les païens sont malades et l’Église est l’hôpital où les soigner », afin que la maladie revienne pour « monter au ciel ». Ces idées prévaudront presque jusqu’à nos jours et se traduisent, logiquement par un brouhaha thérapeutique, ainsi, la quinine, isolée en 1820 était utilisée pour pratiquement toutes les maladies infectieuses, l’iodure de potassium était la panacée universelle pour l’âge mûr de la vie, étant utilisé pour combattre l’indigestion, l’hypertension, les problèmes cardiaques et l’obésité.
Dans ce contexte, l’utilisation des remèdes traditionnels s’est maintenue jusqu’à l’apparition de la médecine scientifique basée sur les progrès du laboratoire, qui ne se généralisera dans les pays occidentaux qu’à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. De même, les thérapies traditionnelles non scientifiques se maintiennent aujourd’hui dans toutes les sociétés primitives et coexistent avec la médecine scientifique dans les pays occidentaux. Comme le cite Zeldin[1] (1977), lors du congrès catholique Santé et Société qui s’est tenu en 1951, un évêque a déclaré que « la santé est quelque chose de précieux, mais pas le bien suprême, la maladie qui endommage le corps, peut être bénéfique pour l’âme ».
Depuis le début de l’humanité, la recherche de la guérison des maladies a été un moteur important de la préservation de l’espèce humaine. Des sciences telles que l’anthropologie et l’archéologie démontrent que la médecine est aussi vieille que l’existence de l’homme.
La médecine moderne trouve ses racines dans l’Antiquité, mais c’est à partir du milieu du XIXe siècle que la rigueur scientifique dans les pratiques médicales commence à acquérir une plus grande pertinence. Ainsi, la méthode scientifique sera fondée comme le principal courant de la connaissance médicale. Bien que d’autres façons de concevoir la médecine soient restées en vigueur, elles ont été progressivement marginalisées en raison des progrès de la société occidentale.
1. Le stéthoscope
L’un des jalons de la médecine a été la création du stéthoscope. Il a été créé en 1816 par le médecin français René Laënnec, alors qu’il effectuait des recherches à Paris. Le premier prototype consistait en un carnet médical enroulé qu’il utilisait pour noter les consultations de ses patients.
Au fil des ans, cette grande invention a été perfectionnée. En 1940, un stéthoscope a été conçu avec deux côtés, un pour le système respiratoire et un pour le système cardiovasculaire. Ce modèle est devenu la référence jusqu’à ce jour.
2. Anesthésie
L’utilisation de l’anesthésie est une autre des étapes les plus importantes de la médecine. Pourquoi ? En bloquant la sensibilité, il permettait d’éliminer la douleur du patient lors d’une intervention médicale.
La première utilisation dans le cadre d’une expérimentation scientifique est attribuée au dentiste américain William Thomas Monton. En 1846, Monton a utilisé l’éther pour extraire la dent d’un patient. Quelques mois plus tard, il a démontré publiquement sa méthode devant la communauté médicale, donnant ainsi naissance à l’anesthésiologie moderne.
3. Antibiotiques
La découverte des antibiotiques est peut-être l’événement le plus important pour l’humanité moderne. Sa découverte a permis aux nations de prospérer et a radicalement transformé les services de santé. Le médicament emblématique est la pénicilline, que le scientifique britannique Alexander Fleming a découverte par hasard en 1929. Lors d’une expérience dans son laboratoire, il a observé comment les moisissures parvenaient à éliminer une colonie de bactéries se développant dans le même plat. Il a conclu que la moisissure produisait une substance capable de dissoudre les bactéries. C’était la pénicilline.
4. ADN
La découverte de la structure de l’ADN a ouvert un monde de possibilités pour le traitement médical des troubles génétiques. En 1953, les médecins James D. Watson et Francis Crick ont révélé le mystère de la molécule contenant les informations nécessaires à l’organisme pour vivre, naître et se développer. Cette découverte explique le mécanisme par lequel l’ADN se divise en deux hélices pour se reproduire en deux molécules identiques, devenant ainsi la base de l’héritage génétique.
Ces découvertes dans le domaine de la médecine occupent une place de choix dans la communauté médicale mondiale, car elles sont considérées comme des jalons dans l’histoire de l’humanité, puisqu’elles ont collaboré au progrès des services de santé en sauvant des millions de vies humaines.
Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decine pour en savoir plus !